SAINT-VENANT (62)

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L’histoire de la Ville de Saint-Venant s’est construite autour des conquêtes des Rois de France et d’Angleterre, des Ducs de Bourgogne et de Charles Quint.

Au IXème siècle, la petite ville de Papinghem devient un haut lieu de pèlerinage inspiré par un Saint ermite du nom de Venant, devenu guide de la Princesse Isbergues (fille de Pépin le Bref et de Berthe aux grands pieds, sœur de Charlemagne). La princesse était extrêmement pieuse et d’une grande beauté. Elle déclina la demande en mariage d’un prince anglo-saxon puis pria pour être défigurée afin de perdre sa beauté légendaire et de pouvoir se consacrer pleinement à Dieu. Son vœu fut exaucé et elle fut défigurée par une plaie hideuse. Dans sa rage, le prince attribua à Venant ce prodige et le refus d’Isbergues et ordonna son exécution en 766. Venant fut tué, décapité et son corps fut jeté dans la Lys. Isbergues retrouva le coprs sur les indications de Dieu, mangea un poisson qui se trouvait sur le corps de Venant et fut miraculeusement guérie. Elle organisa pour Venant des funérailles presque royales.

Le tombeau de Venant fit l’objet d’importants pèlerinages et un certain nombre de marchands ne tardèrent pas à s’installer à proximité.

En 1094, il fut décidé de changer le nom du village pour « Sanctus Venantius » puis Saint-Venant.

Les ravages de la Guerre de Cent Ans amenèrent Saint-Venant à être parfois anglaise, parfois française. Elle fut conquise et reconquise par plusieurs Rois de France et Ducs de Bourgogne avant de faire partie du Saint Empire Romain Germanique.

En 1520, François Ier fit alliance avec Henri VIII d’Angleterre contre Charles Quint. Cependant, l’Artois passa définitivement sous le règne de Charles Quint, qui fit de Saint-Venant une citadelle militaire. La domination ne dura pas longtemps car en 1639, Louis XIII récupéra l’Artois et la Flandre. Arras tomba aux mains des Français en 1640 et cinq ans plus tard Saint-Venant fit de même avant d’être reprise une année plus tard.

Le Maréchal Turenne repris la Ville et suite à la bataille des Dunes cette même année, la Région redevint française. Seul le port de Dunkerque fut offert à l’Angleterre pour son aide (il fut racheté plus tard par Charles II).

Sous le règne de Louis XIV, Vauban édifia des fortifications et fit construire une Poudrière en 1669

Saint-Venant fut chef-lieu de canton sous la Révolution. Les exécutions, sous ce régime, y furent parmi les plus meurtrières. Saint-Venant devint « Fort Vert » durant la Révolution.

Pendant la Première Guerre Mondiale, Saint-Venant, située à 12km au sud du front, devient rapidement un centre logistique stratégique pour les alliés. La Région devient alors directement rattachée au commandement militaire de l’armée anglaise et de son Maréchal Haig.

De juin 1915 à octobre 1917, les services de santé britannique et indien sont établis à Saint-Venant. Dans le cimetière on trouve les tombes de soldats indiens tombés entre janvier et juillet 1915, les tombes de soldats anglais et français. Le QG et le mess des forces indienne, écossaise et anglaise sont installées dans la demeure bourgeoise « La Peylouse ». Entre 1917 et 1918, l’Etat-major de la jeune République Portugaise s’installe au même endroit. Le Général Tamagnini de Abreu, chef militaire des forces militaires du Corps Expéditionnaire Portugais, composé de 70 000 hommes, dirige, depuis Saint-Venant, ses troupes lors de la Bataille de la Lys en 1918, avant de libérer Lille.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, Saint-Venant a été le théâtre de violents combats qui ont servi à retarder les Allemands pour couvrir l’évacuation de Dunkerque.

 

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